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Résultats

Les procédures d’authentification peuvent aboutir à différents résultats. Dans de nombreux cas, l’œuvre sera reconnue comme authentique, qu’elle soit signée ou présente quelques éléments contradictoires. Dans le domaine des beaux-arts, il peut également s’agir d’une copie inconnue, réalisée par l’artiste à partir de ses précédents travaux.

Dans les cas les plus compliqués, les méthodes d’authentification échouent et il ne peut être établi de consensus. Les informations fournies par les recherches sur la provenance peuvent être insuffisantes ou peu fiables, les analyses techniques peuvent déboucher sur des résultats insatisfaisants ou les experts peuvent ne pas parvenir à un consensus. Dans ce cas, les avis contradictoires quant à l’authenticité ont de lourdes conséquences, les décisions juridiques définitives étant prises à partir des avis des experts. L’établissement de l’authenticité d’un bien culturel suppose la reconnaissance unanime d’un ensemble de preuves satisfaisantes, obtenues par l’association des trois méthodes précitées. Si les historiens de l’art ne parviennent pas à s’entendre sur l’authenticité d’un objet, le tribunal ne peut guère rendre une décision uniquement à partir de documents ou d’analyses techniques.

Si l’œuvre est déclarée non authentique, les conséquences vont de l’annulation de l’achat au déclenchement de poursuites en cas de fraude intentionnelle. Sans parler de l’incidence de l’acquisition d’objets non authentiques par un collectionneur ou un musée, un objet culturel présente plusieurs degrés d’authenticité. Il peut exister des objets entièrement contrefaits, des copies, mais aussi des objets transformés (assemblage de deux parties d’un meuble, par exemple) ou encore des objets qui ont subi des restaurations majeures ou mineures. 

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