Depuis 1970, la COMAC Afrique propose un service de recherche d’authentification d’art unique, impartial et faisant autorité pour les œuvres d’art dont la paternité est en cause. La COMAC s’appuie sur son propre conseil consultatif sur l’art et sur un réseau international d’éminents universitaires, connaisseurs et restaurateurs. En tant Commission des Arts et de la Culture sans intérêt financier dans les résultats, la COMAC est libre de rendre des avis objectifs indépendants du marché et de publier les résultats de ses recherches. La COMAC ne propose pas d’évaluations monétaires.
Vivant de chasse et d’agriculture, peuple guerrier,les Salampasu forment une tribu du groupe Lulua et sont installés entre la République Démocratique du Congo et l’Angola, à l’Est du fleuve Kasaï. Ils sont entourés à l’ouest et au sud des Tschokwe et des Lunda, et au nord et à l’est des Kete et des Lwalwa.
Depuis que des artistes tels que Picasso, Matisse ou Duchamp l’ont mis en lumière à travers leurs œuvres, l’art africain n’a plus jamais cessé de fasciner les collectionneurs et amateurs. Masques, statues, fétiches, mais aussi bijoux, instruments de musique, armes… ont investi les musées, à commencer par celui du Quai Branly à Paris. Si vous recherchez de tels objets, sachez que le marché est très complexe. Une situation qui est due à l’histoire même du continent africain, forgée notamment par le colonialisme, les guerres tribales, les missions d’évangélisation… Les œuvres sont rares… et les faux sont nombreux.
50 ans après son adoption, la Convention de l’UNESCO sur le trafic illicite des biens culturels est toujours l’instrument majeur pour endiguer ce fléau. En un demi-siècle, la lutte contre ce commerce souterrain s’est intensifiée, et la prise de conscience du préjudice moral que constituent les pillages a progressé. Mais l’engouement pour des objets dont le prix s’est envolé, la modération des sanctions et la vulnérabilité des sites se trouvant dans les zones de conflit sont autant de défis à relever pour faire reculer le trafic de ce que certains désignent comme « les antiquités de sang ».