Patrimoine du Cameroun
Parmi les 600 sites culturels et touristiques contenus la liste provisoire issue de la phase pilote de l’opération de recensement débutée en 2013-2014 puis relancée en 2013 dans les dix régions du pays, figurent les parcs nationaux de Boumba Bek et de Nki, les gravures rupestres de Bidzar, les chutes de la Lobé, les Diy-Gid-Biy des monts Mandara entre autres.
L’identification des sites culturels et touristiques prend en compte les lieux mythiques, l’architecture, les techniques et savoir-faire, les jeux patrimoniaux, les danses, la cuisine, la pharmacopée, etc. Qualifiée de liste provisoire, le document attend d’être consolidé par une énumération exhaustive des sites et lieux du patrimoine culturel camerounais. Ama Tutu Muna, alors ministre des Arts et de la Culture indiquait déjà en 2013 que l’objectif de cette opération est d’établir une cartographie des sites culturels au Cameroun et assurer à terme la publication d’un répertoire y relatif.
Pour l’instant et depuis 2013, le Cameroun compte 2 sites inscrits au patrimoine mondial, tous deux naturels. Il s’agit de la réserve de faune du Dja entre les régions de l’Est et du Sud et la Trinational de la Sangha à l’Est. C’est en réalité, un site frontalier commun avec la République centrafricaine et la République du Congo. 12 sites à la liste indicative dont 6 culturels, 5 naturels et 1 mixte a été soumis pour son intégration dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité.
Si le Pr Narcisse Moelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture jusqu’en 2018 s’est investi pour que le port négrier de Bimbia bénéficie d’une inscription sur la liste du patrimoine mondial, son successeur à ce poste entend poursuivre le plaidoyer, cette fois, pour que plusieurs sites soit inscrits dans la fameuse liste de l’Unesco.